Depuis septembre 2023, 2 nouvelles professionnelles de recherche, Frédrique Benoit et Julie Breton, ont rejoint l'équipe de la chaire.

Avec Pauline Suffice, elles coordonnent les activités de recherche et de formation, assurent la mobilisation des connaissances, et soutiennent l'entretien des relations durables de collaborations entre les partenaires du monde autochtone, industriel, gouvernemental et universitaire qui ont à cœur l’épanouissement de la foresterie autochtone.

Frédérique Benoit

Formation : Baccalauréat en géographie

Présentation générale : Originaire de Gaspé, elle vient de compléter son baccalauréat en géographie à l'Université Laval. Tout au long de ses études, elle a été particulièrement intéressée par les dynamiques sociales, économiques et environnementales contemporaines, à l'échelle du territoire québécois et du reste de la planète. Le développement régional, l'aménagement du territoire, les enjeux autochtones et l'agriculture de proximité sont les concepts pour lesquels elle a le plus d'intérêt. Elle aime beaucoup le plein air et le sport, surtout le vélo, la course à pied et le snowboard, dessine beaucoup et jime danser avec ses amis le vendredi soir !!!

Parcours : Après avoir fait son DEC en Sciences Humaines au Cégep de la Gaspésie et des Îles, elle a vécu près de 7 ans en Colombie-Britannique où sa vie était rythmée par les saisons : elle travaillait dans des centres de ski l'hiver et plantait des arbres l'été. En 2020, elle était finalement prête à revenir aux études : elle a choisi le baccalauréat en géographie, programme aussi diversifié que ses intérêts. Nouvellement employée comme professionnelle de recherche à la CLE en foresterie autochtone, elle estime qu'elle a maintenant la chance de créer des liens avec une belle équipe de professionnels et de chercheurs, et de continuer d'ouvrir ses horizons afin de prendre un choix éclairé pour la suite de ses études. Elle est très heureuse d'avoir pu intégrer l'équipe et a confiance de pouvoir contribuer à la recherche dans cette chaire par sa créativité, ses aptitudes en rédaction, son dynamisme ainsi que son regard sensible et critique sur les enjeux contemporains.  

Projets/Réalisations : À la session d'hiver 2023, elle a réalisé son projet de recherche de fin d'études sous la direction de Jean-François Bissonnette. Sa recherche portait sur la réappropriation territoriale et l'agriculture de proximité dans la municipalité de Gaspé ; région qui, qualifiée de désert alimentaire, ne possède pas de zone agricole protégée. Ell a pu approfondir sa compréhension des enjeux découlant du manque d'accès au territoire et énoncer des pistes de solution pouvant être envisagées par cette municipalité pour atteindre une plus grande autonomie alimentaire et une meilleure occupation du territoire.

Julie Breton

Formation : biologiste, et titulaire d’une maîtrise en sciences de l’eau de l’INRS-Eau, Terre et Environnement (INRS-ETE)

Présentation générale : Julie Breton, compte dix-sept années d’expérience en environnement. Grâce aux mandats auxquels elle a participé et par intérêt personnel, elle s’est forgée avec les années un bon réseau de contacts dans plusieurs communautés autochtones et en Jamésie. Elle y a développé des relations basées sur le respect, l’écoute attentive des besoins de la communauté et la mise en commun des sciences occidentales et les savoirs autochtones. Elle possède ainsi une bonne connaissance des enjeux environnementaux, ayant oeuvré à titre de professionnelle et conseillère scientifique dans le cadre de nombreux mandats environnementaux pour plusieurs compagnies ou communautés autochtones (cries, innues et abitibiwinnie, principalement). Sa force réside dans son empathie, sa bonne capacité d’adaptation vis-à-vis de ses interlocuteurs et sa facilité à tisser des liens avec les gens qu’elle rencontre. Les liens qu’elle développe dans le cadre de contrats, de partenariats ou de représentation sont durables et teintés de respect.

Parcours : Au sein de son précédent emploi, Julie Breton a d’abord assuré au début de sa carrière le rôle de coordonnatrice de terrain et d’ajointe au directeur environnement dans le cadre du projet de suivi environnemental de la qualité de l’eau des rivières Rupert et Nemiscau et de l’estuaire de la Grande Rivière en 2008. À partir de 2009, elle a participé activement à plusieurs autres projets de suivis, formations ou relevés environnementaux. Dès 2010, c’est principalement la tâche de coordonnatrice de l’équipe environnement (pour Waska Ressources) pour les suivis environnementaux du projet Eastmain-1-A/Sarcelle/Rupert (ESR) d’Hydro-Québec (HQ) qui l’occupe. Avec le ralentissement des activités du projet ESR, elle a ensuite pu assurer d’autres rôles, tel que la direction de projet ou du support professionnel lorsque l’une ou l’autre de ses expertises était requise. Elle a donc principalement été impliquée dans des projets comportant une composante en qualité de l’eau, des projets collaboratifs avec des communautés autochtones ou des suivis de produits forestiers non ligneux ou toutes autres espèces d’intérêt pour les communautés. Dans d’autres cadres, elle a également assurer un support professionnel au niveau du traitement des données, de la préparation des livrables et du contrôle de la qualité pour tous mandats à caractère environnemental.

Projets/Réalisations : Tout au long de sa carrière, elle a mené à bien de nombreux projets se situant principalement dans les écosystèmes aquatiques d’eaux douces. Bien que possédant l’expérience de quelques travaux en zone méridionale, c’est surtout dans les régions nordiques ou en territoires autochtones que se situe la majorité de ses expériences. Elle a d’ailleurs effectué des travaux de terrain en milieu éloigné à la Baie-James, au Nunavik et au Nunavut, ce qui lui a procuré une bonne expérience en milieu nordique et en logistique complexe, en plus de lui permettre de côtoyer des gens de différentes communautés.